1. Scandales et situations
Chaque année, de nombreux scandales de dopage ont lieu dans le monde sportif. Pendant les jeux olympiques de Rio en 2016, il y a eu le scandale de l'équipe de natation Russe, puis de celle d'athlétisme. De nombreux athlètes Russes ont été découverts après avoir pris des produits dopants avant les jeux Olympiques. Ceci prouve que même dans les sports les plus compétitifs, les athlètes peuvent toujours se doper. D'ailleurs, il y a probablement de nombreux autres athlètes qui continuent à se doper sans que personne ne le sache.
David Millar est un exemple de cycliste qui a utilisé des produits dopants pour améliorer sa performance dans les années 1990 et 2000. Cet athlète, après avoir été condamné pour l’usage de ces produits, a écrit un livre sur son expérience en tant que cycliste dopé, et puis en a parlé plus tard dans un article nommé «Comment enfreindre les lois du dopage» du journal The New York Times et publié Octobre 14, 2016.
Dès 1997, lorsqu’il est devenu cycliste professionnel, Millar explique au lecteur qu’il «a été confronté à la sombre vérité de la culture du cyclisme», impliquant alors que c'était impossible d'échapper au dopage. Il explique que le système compétitif du cyclisme pousse chaque athlète à se doper, puisque la culture du cyclisme fait qu’il est presque impossible de gagner sans produits illégaux. Lorsque de nombreux athlètes se dopent, il est impossible pour d’autres athlètes honnêtes et intègres qui ne dopent pas de gagner.
En 2001, David Millar était déjà largement influencé par les dopants et la culture cycliste. Pour échapper aux systèmes anti-dopages qui existent, il prenait de l’EPO et des hormones (testostérone en particulier), mais sans être pris par les officiaux sportifs. «Je prenais les drogues d'amélioration de performance pendant les périodes d'entraînement pour que lors d’une compétition les tests ne puissent pas les détecter, mais mon corps subissait toujours leurs effets et améliorations.» Ensuite, pour améliorer encore davantage ses performances, Millar, avec l’aide d’un médecin, a utilisé de la cortisone, qui est un médicament permettant d’augmenter l’endurance et d’éviter la fatigue, pour devenir plus fort physiquement qu’avant. La découverte de cette drogue qui pouvait renforcer la musculature de son corps était alors utilisée pour une raison de santé, donc pour un but plus thérapeutique. En utilisant le système des AUT, Millar a obtenu la permission d’utiliser ce médicament autrement illégal dans le sport. En découvrant ce système qu’il décrit comme étant «une échappatoire légale qui permet à la tricherie», il s'est permis de continuer l'usage de dopant pour améliorer ses performances au cours du temps.
David Millar est un exemple de cycliste qui a utilisé des produits dopants pour améliorer sa performance dans les années 1990 et 2000. Cet athlète, après avoir été condamné pour l’usage de ces produits, a écrit un livre sur son expérience en tant que cycliste dopé, et puis en a parlé plus tard dans un article nommé «Comment enfreindre les lois du dopage» du journal The New York Times et publié Octobre 14, 2016.
Dès 1997, lorsqu’il est devenu cycliste professionnel, Millar explique au lecteur qu’il «a été confronté à la sombre vérité de la culture du cyclisme», impliquant alors que c'était impossible d'échapper au dopage. Il explique que le système compétitif du cyclisme pousse chaque athlète à se doper, puisque la culture du cyclisme fait qu’il est presque impossible de gagner sans produits illégaux. Lorsque de nombreux athlètes se dopent, il est impossible pour d’autres athlètes honnêtes et intègres qui ne dopent pas de gagner.
En 2001, David Millar était déjà largement influencé par les dopants et la culture cycliste. Pour échapper aux systèmes anti-dopages qui existent, il prenait de l’EPO et des hormones (testostérone en particulier), mais sans être pris par les officiaux sportifs. «Je prenais les drogues d'amélioration de performance pendant les périodes d'entraînement pour que lors d’une compétition les tests ne puissent pas les détecter, mais mon corps subissait toujours leurs effets et améliorations.» Ensuite, pour améliorer encore davantage ses performances, Millar, avec l’aide d’un médecin, a utilisé de la cortisone, qui est un médicament permettant d’augmenter l’endurance et d’éviter la fatigue, pour devenir plus fort physiquement qu’avant. La découverte de cette drogue qui pouvait renforcer la musculature de son corps était alors utilisée pour une raison de santé, donc pour un but plus thérapeutique. En utilisant le système des AUT, Millar a obtenu la permission d’utiliser ce médicament autrement illégal dans le sport. En découvrant ce système qu’il décrit comme étant «une échappatoire légale qui permet à la tricherie», il s'est permis de continuer l'usage de dopant pour améliorer ses performances au cours du temps.
C’est grâce à ceci que David Millar a pu gagner un championnat du monde, puis finir premier dans une partie du tour de France et deuxième dans une autre partie. Dans son article, il décrit aussi les effets psychologiques que l’utilisation de ces produits avaient sur son corps. Il souffrait d'insomnie, de sautes d’humeur constantes et les produits utilisés étaient même source de pneumonie. De plus, Millar a fait face à de nombreux sentiments de culpabilité pour ses actes de tricherie. Cette culpabilité l’a amené à avouer sa culpabilité à la législation sportive et à assumer les conséquences de ses actes. «J'étais très troublé dans mon état mental, étant obligé de vivre constamment avec mon mensonge et le ressentiment que je sentais envers un sport que j’avais précédemment tant aimé.» C’est à cause de ses sentiments que Millar a avoué enfin qu’il se dopait en 2004, résultant en son exclusion de toute compétition pendant deux années. Lors de son exclusion, Millar a dit qu’il ne se sentait pas mal; il était soulagé : il ne devait plus ressentir la culpabilité en vivant avec sa fausse réalité.
Le motif de son dopage était de pouvoir gagner. Mais après qu’il a été touché par la culture du dopage dans le cyclisme, Millar a fait face à une question d'intégrité à différents niveaux: gagner est-il plus important que l'intégrité et la santé physique et morale? Chaque athlète qui se dope fait face à cette question. Pour Millar, l'intégrité et la santé étaient plus importantes. Pour de nombreux autres athlètes, la compétition et l'idée de la victoire sont dominantes, et c’est cette nécessité de gagner n’importe la méthode utilisée qui pousse les athlètes à se doper, sans considérer les conséquences.
Le motif de son dopage était de pouvoir gagner. Mais après qu’il a été touché par la culture du dopage dans le cyclisme, Millar a fait face à une question d'intégrité à différents niveaux: gagner est-il plus important que l'intégrité et la santé physique et morale? Chaque athlète qui se dope fait face à cette question. Pour Millar, l'intégrité et la santé étaient plus importantes. Pour de nombreux autres athlètes, la compétition et l'idée de la victoire sont dominantes, et c’est cette nécessité de gagner n’importe la méthode utilisée qui pousse les athlètes à se doper, sans considérer les conséquences.
2. Les médias
*** Pour connaître les effets des médias dans le sport, nous avons conduit une interview avec Geoff Calkins, un journaliste sportif aux États-Unis. L’entretien s’est déroulée en anglais, donc nos citations provenant de cette interview sont des traductions. Vous pourrez trouver cette interview ci dessous.
Dans le monde moderne, les médias possèdent une influence très importante dans le domaine du sport. Les médias permettent non seulement de partager des faits et des nouvelles sur la compétition, mais ils permettent aussi de formuler des hypothèses sur la légitimité des athlètes. En outre, les médias expriment l'opinion d’une population générale : ils peuvent organiser le boycott d’un sport, mais ils peuvent aussi permettre à des sports et athlètes se prospérer. Par exemple, la lutte des médias a permis à la boxe de passer d’un sport amateur à un sport professionnel. Les médias ont donc une place importante dans la société sportive. Pour en savoir plus, nous avons pu contacter et interviewer un journaliste de sport, Geoff Calkins sur le sujet du dopage dans le sport. Calkins a pu assister à 7 jeux olympiques et écrit des articles au quotidien pour des journaux à Memphis, Tennessee.
Calkins dit que «Nous pensons à ce jour que ‘l’incroyable’ n’existe pas. Nous sommes devenus de plus en plus sceptiques. Avant, lorsqu’un athlète obtenait des résultats incroyables, nous les félicitions. Maintenant, nous supposons directement que ces résultats ne peuvent pas être réels.» Le journaliste précise plus tard que ceci n’est pas une opinion qu’il possède en tant que journaliste, mais en tant que spectateur du sport : il parle donc de l’opinion générale de la population. En tant que journaliste, il explique qu’il ne peut pas accuser des athlètes de dopage sans preuve. En faisant ceci, il peut garder sa légitimité en tant que journaliste. Mais, ceci est aussi lié au fait que la limite entre fiction et réalité n’est pas encore défini dans le dopage sportif.
Le dopage dans le sport est donc influencé par la perception des spectateurs et la population générale. Les médias possèdent le pouvoir de représenter et d’influencer l’opinion d’un peuple. Ceci peut être aperçu lors du dopage et des accusations par les médias. Pendant notre interview, Calkins a mit en évidence le biais des médias lorsqu’ils abordent le thème du dopage :
Pendant les jeux olympiques de Rio l'été dernier, de nombreux cas de dopages étaient découverts chez des équipes, notamment chez les membres du groupe d'athlètes de la Russie. Alors, lors de compétitions gagnées par ces athlètes, les médias publiaient des critiques très sceptiques. Dans le cas de la natation, il y a des athlètes comme Yulia Efimova de l'équipe Russe, qui a battu les records mondiaux lors de nombreuses courses pendant les Jeux olympiques. Après sa performance, une grande quantité d’analystes et de journalistes sportifs l’ont accusé de dopage, ou au moins ont reconnu la possibilité de dopage. De nombreux spectateurs ont aussi accusé Efimova de tricherie et dopage. Mais, d’autres nageuses, comme Katie Ledecky, ont aussi battu des records lors des mêmes jeux olympiques. Katie Ledecky, nageuse qui a gagné 5 médailles d’or aux jeux olympiques de Rio pour l'équipe des États-Unis, n'a presque jamais été accusée de dopage par des médias américains.
Dans le monde moderne, les médias possèdent une influence très importante dans le domaine du sport. Les médias permettent non seulement de partager des faits et des nouvelles sur la compétition, mais ils permettent aussi de formuler des hypothèses sur la légitimité des athlètes. En outre, les médias expriment l'opinion d’une population générale : ils peuvent organiser le boycott d’un sport, mais ils peuvent aussi permettre à des sports et athlètes se prospérer. Par exemple, la lutte des médias a permis à la boxe de passer d’un sport amateur à un sport professionnel. Les médias ont donc une place importante dans la société sportive. Pour en savoir plus, nous avons pu contacter et interviewer un journaliste de sport, Geoff Calkins sur le sujet du dopage dans le sport. Calkins a pu assister à 7 jeux olympiques et écrit des articles au quotidien pour des journaux à Memphis, Tennessee.
Calkins dit que «Nous pensons à ce jour que ‘l’incroyable’ n’existe pas. Nous sommes devenus de plus en plus sceptiques. Avant, lorsqu’un athlète obtenait des résultats incroyables, nous les félicitions. Maintenant, nous supposons directement que ces résultats ne peuvent pas être réels.» Le journaliste précise plus tard que ceci n’est pas une opinion qu’il possède en tant que journaliste, mais en tant que spectateur du sport : il parle donc de l’opinion générale de la population. En tant que journaliste, il explique qu’il ne peut pas accuser des athlètes de dopage sans preuve. En faisant ceci, il peut garder sa légitimité en tant que journaliste. Mais, ceci est aussi lié au fait que la limite entre fiction et réalité n’est pas encore défini dans le dopage sportif.
Le dopage dans le sport est donc influencé par la perception des spectateurs et la population générale. Les médias possèdent le pouvoir de représenter et d’influencer l’opinion d’un peuple. Ceci peut être aperçu lors du dopage et des accusations par les médias. Pendant notre interview, Calkins a mit en évidence le biais des médias lorsqu’ils abordent le thème du dopage :
Pendant les jeux olympiques de Rio l'été dernier, de nombreux cas de dopages étaient découverts chez des équipes, notamment chez les membres du groupe d'athlètes de la Russie. Alors, lors de compétitions gagnées par ces athlètes, les médias publiaient des critiques très sceptiques. Dans le cas de la natation, il y a des athlètes comme Yulia Efimova de l'équipe Russe, qui a battu les records mondiaux lors de nombreuses courses pendant les Jeux olympiques. Après sa performance, une grande quantité d’analystes et de journalistes sportifs l’ont accusé de dopage, ou au moins ont reconnu la possibilité de dopage. De nombreux spectateurs ont aussi accusé Efimova de tricherie et dopage. Mais, d’autres nageuses, comme Katie Ledecky, ont aussi battu des records lors des mêmes jeux olympiques. Katie Ledecky, nageuse qui a gagné 5 médailles d’or aux jeux olympiques de Rio pour l'équipe des États-Unis, n'a presque jamais été accusée de dopage par des médias américains.
Ceci s’agit d’un biais de nationalité. Jamais les médias ne proclameraient qu’un athlète de leur pays est en train d’enfreindre les lois sportives. Mais lorsqu’un athlète qui ne fait pas partie de leur équipe réussit, ils supposent que c’est du dopage. De nouveau, tout le monde veut gagner. C’est pourquoi les médias accusent des athlètes de se doper; et c’est pourquoi les athlètes se dopent.
Les médias ne permettent pas de servir de source crédible puisqu’ils sont influencés par des opinions personnelles.
Puisque les médias ne peuvent pas être des sources crédibles, ils ne peuvent pas avoir une grande influence sur les athlètes. Mais, lorsqu’un athlète se dope, les médias se permettent de diffuser les nouvelles et les événements. Geoff Calkins a expliqué que lors d’un acte avéré de dopage, lorsqu’un athlète fait une seule chose qui est mauvaise, que ce soit un acte volontaire ou non, leur carrière en tant qu'athlète connu n’existe plus. Grâce aux médias et à la diffusion en masse, cet athlète va être connu principalement par son acte déviant. Ceci s’est passé pendant les jeux olympiques avec Ryan Lochte, athlète qui nage pour l'équipe des États-Unis. Il a enfreint les lois brésiliennes pendant les semaines de compétitions en entrant dans un magasin et le vandalisant. Après ses actes, de nombreux articles ont été publiés moins d’une journée plus tard et depuis, Ryan Lochte n'a eu que des critiques de la part de la population générale, non seulement sur ses actions, mais aussi sur son intégrité en tant qu'athlète.
En outre, que les médias ne peuvent pas avoir un effet sur les athlètes eux mêmes, ils peuvent influencer l’opinion générale des spectateurs et des régulations qui définissent les règles d’un sport donné. Les articles, les émissions de radio et d’autres formes de médias permettent de donner à chaque événement un ton, que ce soit mélioratif ou péjoratif, mais ce ton permet à un média de persuader le destinataire, puis de soit d’encourager, soit de décourager un athlète dans son sport.
Les médias ne permettent pas de servir de source crédible puisqu’ils sont influencés par des opinions personnelles.
Puisque les médias ne peuvent pas être des sources crédibles, ils ne peuvent pas avoir une grande influence sur les athlètes. Mais, lorsqu’un athlète se dope, les médias se permettent de diffuser les nouvelles et les événements. Geoff Calkins a expliqué que lors d’un acte avéré de dopage, lorsqu’un athlète fait une seule chose qui est mauvaise, que ce soit un acte volontaire ou non, leur carrière en tant qu'athlète connu n’existe plus. Grâce aux médias et à la diffusion en masse, cet athlète va être connu principalement par son acte déviant. Ceci s’est passé pendant les jeux olympiques avec Ryan Lochte, athlète qui nage pour l'équipe des États-Unis. Il a enfreint les lois brésiliennes pendant les semaines de compétitions en entrant dans un magasin et le vandalisant. Après ses actes, de nombreux articles ont été publiés moins d’une journée plus tard et depuis, Ryan Lochte n'a eu que des critiques de la part de la population générale, non seulement sur ses actions, mais aussi sur son intégrité en tant qu'athlète.
En outre, que les médias ne peuvent pas avoir un effet sur les athlètes eux mêmes, ils peuvent influencer l’opinion générale des spectateurs et des régulations qui définissent les règles d’un sport donné. Les articles, les émissions de radio et d’autres formes de médias permettent de donner à chaque événement un ton, que ce soit mélioratif ou péjoratif, mais ce ton permet à un média de persuader le destinataire, puis de soit d’encourager, soit de décourager un athlète dans son sport.
3. Pourquoi lutter contre le dopage?
Le dopage enfreint le respect des valeurs et des règles du sport, et remet en question l’idée de «fair play». Ainsi, il faut lutter contre le dopage pour préserver l’éthique du sport. D’après l’UNESCO, le fair play se définit comme «le simple respect des règles ; il couvre les notions d'amitié, de respect de l'autre et l'esprit sportif. C'est un mode de pensée, pas simplement un comportement». Le concept recouvre le problème de la lutte contre la tricherie et l'art de s’assurer un avantage sur les autres tout en respectant les règles. Le dopage est vu comme une tricherie car les athlètes utilisent des produits nocifs et chers pour assurer la réussite dans leurs disciplines respectives et être plus performants par rapport aux autres sportifs. Les substances interdites sont généralement synthétiques afin d'améliorer artificiellement les performances sportives. Si le but du sport est de tester les limites naturelles des sportifs, le dopage est en contradiction avec l'essence du sport en étendant artificiellement ses limites. En effet, lorsqu’un sportif choisit d’être un athlète professionnel en participant dans des compétitions à haut niveau, il doit passer un contrat avec une organisation sportive et respecter les règles du jeu. Étant donné que les athlètes sont constamment sous l'œil du public, ils doivent prendre des produits dopants en secret, de peur d'être rejetés par les spectateurs ou discrédités pour leur réussite parce qu'ils ont pris des produits dopants. Ainsi, la lutte contre le dopage permet de protéger l’image du sport et des sportifs. La non législation du dopage permet aux athlètes de participer dans des grandes compétitions où tous ceux qui participent ont les mêmes chances de gagner et ils n’ont pas consommé des substances qui leur donnent un avantage sur les autres sportifs. Les contrôles antidopage permettent de combattre les trafics de produits interdits et protéger la santé de l’athlète. Les produits dopants provoquent des changements physiologiques et physiques irréversibles qui peuvent conduire à la mort. Lorsqu’un athlète se dope, il choisit de transgresser les règles du sport afin de gagner plus d’argent, de remporter des compétitions et être à la gloire des spectateurs. En se dopant, les sportifs choisissent de mettre leur santé en danger et éventuellement la sécurité des autres car ils cherchent des produits qui peuvent augmenter artificiellement leurs capacités physiques. Les produits dopants présente de nombreux effets secondaires négatifs pour ceux qui les consomment régulièrement parce que les risques liés à la santé raccourcissent la carrière d'un athlète. Par conséquent, de nombreuses lois ont été mises en place par des agences et fédérations sportives afin de protéger l'athlète de ces substances nocives.
4. La législation du dopage
Le Programme mondial antidopage et le Code du Sport visent à protéger le droit des athlètes à participer à des compétitions qui interdisent l'utilisation de produits dopants afin d’assurer l’égalité et l’équité dans le sport à haut niveau. La lutte contre le dopage permet aussi de protéger la santé du sportif et de promouvoir de bonnes pratiques pour améliorer les performances sportives. Ces institutions arrivent à contrôler l’usage de dopants car ils coordonnent les programmes antidopage au niveau international et national en terme de détection et de prévention. Elles obligent les athlètes, entraîneurs et médecins du sport à respecter le code mondial antidopage et les standards internationaux.
La première définition légale du dopage en France date de 1965. La loi du 1er juin 1965 définit le dopé comme:
« Quiconque aura en vue ou au cours d'une compétition sportive, utilisé sciemment l'une des substances déterminées par le règlement d'administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé ». Cette loi sanctionnait pénalement l’utilisation intentionnelle par un athlète au cours ou en vue d’une compétition de substance interdites explicitées dans le décret d’application du 10 juin 1966, et les tests de détection ne pouvaient se faire qu’à la demande d’un médecin approuvé par le Ministre chargé des Sports.
La loi du 28 juin 1989 explique les règles concernant le dopage :
« Il est interdit à toute personne d'utiliser, au cours des compétitions et manifestations sportives organisées ou agréées par des fédérations sportives ou en vue d'y participer, les substances et les procédés qui, de nature à modifier artificiellement les capacités ou à masquer l'emploi de substances ou de procédés ayant cette propriété, sont déterminés par arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé ».
La loi du 23 mars 1999 donne la définition suivante :
« Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l’emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé ».
La création du Conseil de Prévention et de Lutte contre le Dopage (CPLD) est l’élément initiateur de cette loi, destiné à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage. Il met en place des sanctions aggravées pour les trafics et la consommation de dopants, spécialement si cela concerne des mineurs. De plus, le CPLD restructure les mesures disciplinaires prises et intègre la recherche médicale dans son programme antidopage.
La première définition légale du dopage en France date de 1965. La loi du 1er juin 1965 définit le dopé comme:
« Quiconque aura en vue ou au cours d'une compétition sportive, utilisé sciemment l'une des substances déterminées par le règlement d'administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé ». Cette loi sanctionnait pénalement l’utilisation intentionnelle par un athlète au cours ou en vue d’une compétition de substance interdites explicitées dans le décret d’application du 10 juin 1966, et les tests de détection ne pouvaient se faire qu’à la demande d’un médecin approuvé par le Ministre chargé des Sports.
La loi du 28 juin 1989 explique les règles concernant le dopage :
« Il est interdit à toute personne d'utiliser, au cours des compétitions et manifestations sportives organisées ou agréées par des fédérations sportives ou en vue d'y participer, les substances et les procédés qui, de nature à modifier artificiellement les capacités ou à masquer l'emploi de substances ou de procédés ayant cette propriété, sont déterminés par arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé ».
La loi du 23 mars 1999 donne la définition suivante :
« Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l’emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé ».
La création du Conseil de Prévention et de Lutte contre le Dopage (CPLD) est l’élément initiateur de cette loi, destiné à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage. Il met en place des sanctions aggravées pour les trafics et la consommation de dopants, spécialement si cela concerne des mineurs. De plus, le CPLD restructure les mesures disciplinaires prises et intègre la recherche médicale dans son programme antidopage.
Interdictions et sanctions
« Il est interdit à tout sportif de haut niveau de détenir ou d’utiliser, sans raison médicale dûment justifiée, des produits ou procédés dopants ou restreints pour certaines disciplines lors des compétitions ou manifestations sportives » (d'après l'article L232-9 du Code du Sport). En cas de détention ou d'usage de substance ou procédé interdit, le sportif doit faire face à un an d'emprisonnement et 3750 euros d'amende.
« Il est également interdit de les prescrire, de les administrer ou d’inciter à leur usage » (d'après l'article L232-10 du Code du Sport). En cas de prescription d’administration de produits dopants interdits sans justification médicale, la peine sera 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende et 7 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, lorsque cela est commis en bande organisée ou concerne un mineur.
« Les sportifs qui participent à une compétition ou à l’entraînement correspondant sont tenus de se soumettre aux contrôles [antidopage] » (d'après l'article L232-17 du Code du Sport) Tout sportif qui choisit de ne pas respecter cette règle s’expose à six mois d’emprisonnement et à une amende allant jusqu’à 7500 euros.
« Il est également interdit de les prescrire, de les administrer ou d’inciter à leur usage » (d'après l'article L232-10 du Code du Sport). En cas de prescription d’administration de produits dopants interdits sans justification médicale, la peine sera 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende et 7 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, lorsque cela est commis en bande organisée ou concerne un mineur.
« Les sportifs qui participent à une compétition ou à l’entraînement correspondant sont tenus de se soumettre aux contrôles [antidopage] » (d'après l'article L232-17 du Code du Sport) Tout sportif qui choisit de ne pas respecter cette règle s’expose à six mois d’emprisonnement et à une amende allant jusqu’à 7500 euros.
Les acteurs pour la lutte contre le dopage
La lutte antidopage implique des acteurs au niveau national, international et européen pour garantir la crédibilité des grands événements sportifs et protéger l’image du sport.
1. Le Ministère des Sports
Le Ministère des Sports a mis en place des lois très importantes pour lutter contre les conduites dopantes de certains sportifs. Il crée la loi du 23 mars 1999, augmente le budget pour les programmes antidopage ainsi que le nombre de contrôles. De plus, il finance les projets de recherche grâce au Laboratoire National de Dépistage du Dopage (LNDD).
2. Le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF)
Le Comité National Olympique et Sportif Français est un ensemble de fédérations sportives qui protègent la santé du sportif en créant la Fondation Sport Santé. Ses objectifs sont d’informer et de prévenir les athlètes sur les dangers du dopage.
3. L’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD)
L’Agence Française de Lutte contre le Dopage a remplacé le Conseil de Prévention et de Lutte contre le Dopage (CPLD) après la loi du 5 avril 2006. Elle exerce ses responsabilités en posant des sanctions fédérales selon le degré d’infraction et en sanctionnant des personnes non licenciées ayant participé à des compétitions sportives. L’agence est membre de droit de la Fondation Sport Santé du CNOSF et peut faire des propositions au Ministre des Sports qui permettent de combattre le dopage.Enfin, elle assure la coordination de la recherche en matière de médecine du sport.
4. Les Antennes Médicales de Lutte contre le Dopage (AMLD)
Les antennes médicales de lutte contre le dopage sont sous la coordination du
Conseil de Prévention et de Lutte contre le Dopage et ont quatre responsabilités essentielles :
- Soigner les sportifs ayant utilisé des produits dopants et qui ont recours à des conduites dopantes
- Offrir des conseils aux athlètes et leurs entraîneurs
- Mener des recherches
- Faire le recueil de données épidémiologiques
5. L’Agence Mondiale Antidopage (AMA)
L’Agence Mondiale Antidopage a été fondée le 10 novembre 1999 à Lausanne. Son budget est, depuis 2002, financé par les Etats et par le Comité International Olympique (CIO). Son rôle principal est d’harmoniser la lutte contre le dopage, d’organiser des contrôles antidopage et de déterminer les sanctions nécessaires lors d’une prise de produits dopants. Elle finance les projets de recherche et crée des programmes éducatifs pour les jeunes sur les dangers du dopage.
6. Le Comité International Olympique (CIO)
Le Comité International Olympique (CIO) a été fondé le 23 juin 1894 par le Baron Pierre de Coubertin. Cette organisation non-gouvernementale à but non-lucratif assure la promotion de l’Olympisme et de l’éthique sportive. La lutte contre le dopage est conduite par une commission médicale créée en 1967. La commission finance la recherche et l’identification des substances et pratiques dangereuses pour l’athlète. Elle a également un rôle informatif et préventif, auprès des athlètes, entraîneurs et administrateurs grâce aux publications et les séminaires.
7. L’Union Européenne
Le premier texte adopté pour la lutte contre le dopage date de 1967 et la Charte européenne contre le dopage fut rédigée en 1984. Enfin, la convention contre le dopage a été signée à Strasbourg le 16 novembre 1989 pour officialiser la charte. Son but est d’encourager le développement des programmes de prévention et du dopage, elle finance les projets de l’Agence Mondiale Antidopage et la recherche.