Tests de détection
Le contrôle urinaire
L’évaluation de la présence de drogues dans l'urine est largement utilisée pour déterminer si l’athlète a consommé des drogues interdites par les fédérations sportives internationales. Un test immunologique utilise des anticorps pour détecter la présence de drogues et d'autres substances interdites dans l'urine. Ce test est basé sur les principes des réactions antigène-anticorps pour détecter des substances étranges à l'organisme. Le processus de dépistage initial ne mesure pas la quantité spécifique de drogue présente dans les échantillons d'urine, mais c’est un test qualitatif qui détermine la présence ou l'absence d’un produit dopant. Ensuite, un test confirmatoire est effectué par chromatographie en phase gazeuse, spectrométrie de masse ou chromatographie en phase liquide à haute performance (High Performance Liquid Chromatography). Ce test est très spécifique et généralement utilisé lorsque l’on recherche la présence d’une drogue spécifique. Les périodes de détection des tests d'urine varient considérablement d’une drogue à l’autre.
Le contrôle sanguin
L'analyse du sang utilise les mêmes principes que l’analyse de l’urine afin de détecter des drogues spécifiques. Puisque les médicaments sont rapidement métabolisés et éliminés du corps, l'analyse sanguine laisse un temps de détection très court. Les produits dopants dans le sang sont généralement détectables en quelques minutes ou quelques heures, en fonction de la drogue et de la dose. Les tests initiaux sont effectués par une immunologie spécifique à une drogue et l'analyse de confirmation est effectuée par chromatographie en phase gazeuse ou spectrométrie de masse. La spectrométrie de masse est définie comme une « méthode qui permet de repérer certaines molécules en fonction de leur poids, ou masse, lorsqu'elles sont sous une forme gazeuse, afin de les étudier et d'en analyser leur structure chimique» (d'après www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/spectrometrie-de-masse/). De plus, la chromatographie en phase gazeuse se définit comme un phénomène qui consiste à séparer les constituants d’un mélange quand ils à la phase gazeuse. On fait passer ces gaz dans des colonnes pour ensuite étudier le temps de passage.
Agents masquants
Les agents masquants sont utilisés pour dissimuler la présence d'autres substances dopantes interdites et truquer les tests de détection. Ils sont capables de changer ou de cacher la substance interdite dans l’urine.
Les diurétiques sont des produits qui éliminent les fluides dans l’organisme. Ils entraînent une perte importante d’eau en arrêtant, partiellement, la réabsorption de l’eau et en augmentant la quantité d’urine excrétée par le corps jusqu’à six litres par jour. Ils sont interdits pendant et en dehors des compétitions, à l’exception de la drospirénone qui est légale. La drospirénone est une substance qui produit des effets comparables à la progestérone (hormone stéroïdienne et sexuelle) et fait partie de la famille des Stérols qui est utilisé dans les pilules contraceptives et les pilules de traitement hormonal après la ménopause. Ces agents masquants permettent de diminuer la concentration de ces substances dopantes dans l'organisme qui sont interdites par les fédérations sportives.
Les diurétiques et autres agents masquants constituent la cinquième catégorie de médicaments en terme de fréquence d’utilisation avec 6,7 % des contrôles antidopage dans le monde qui ont détecté la présence des ces substances chimiques. Les substances les plus utilisées sont le furosémide et les hydrochlorothiazides qui représentent environ 30 % des cas d’utilisation de diurétiques. Les athlètes consommant des diurétiques sont exposés au risque d’épuisement dû à la chaleur car ces produits sont destinés à éliminer l'excès d'eau dans le corps et à éviter la rétention d'eau.
En général, tous les diurétiques ont les mêmes effets secondaires :
Pour gérer ce problème, les contrôles antidopage peuvent détecter la présence d’agents masquants et de diurétiques. Une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques n’est pas acceptée si l’urine d’un athlète contient un diurétique et présente une concentration de substance interdite égale ou supérieure au niveau autorisé.
Les diurétiques sont des produits qui éliminent les fluides dans l’organisme. Ils entraînent une perte importante d’eau en arrêtant, partiellement, la réabsorption de l’eau et en augmentant la quantité d’urine excrétée par le corps jusqu’à six litres par jour. Ils sont interdits pendant et en dehors des compétitions, à l’exception de la drospirénone qui est légale. La drospirénone est une substance qui produit des effets comparables à la progestérone (hormone stéroïdienne et sexuelle) et fait partie de la famille des Stérols qui est utilisé dans les pilules contraceptives et les pilules de traitement hormonal après la ménopause. Ces agents masquants permettent de diminuer la concentration de ces substances dopantes dans l'organisme qui sont interdites par les fédérations sportives.
Les diurétiques et autres agents masquants constituent la cinquième catégorie de médicaments en terme de fréquence d’utilisation avec 6,7 % des contrôles antidopage dans le monde qui ont détecté la présence des ces substances chimiques. Les substances les plus utilisées sont le furosémide et les hydrochlorothiazides qui représentent environ 30 % des cas d’utilisation de diurétiques. Les athlètes consommant des diurétiques sont exposés au risque d’épuisement dû à la chaleur car ces produits sont destinés à éliminer l'excès d'eau dans le corps et à éviter la rétention d'eau.
En général, tous les diurétiques ont les mêmes effets secondaires :
- Déshydratation:
- La déshydratation correspond à une diminution extrême, voire une élimination totale de l'eau contenue dans les tissus de l'organisme. Elle peut se manifester sous la forme d'une sensation de soif excessive, la sécheresse de la peau, des muqueuses et une diminution de la quantité d'urine (d’après www.futura-sciences.com ).
- Hypovolémie
- Hypovolémie correspond à la diminution du volume de sang dans le corps humain provoquée par une perte d’eau importante ou une hémorragie.
- Crampes musculaires
- Une crampe correspond à une contraction musculaire douloureuse, incontrôlable et transitoire (d’après www.sante-medecine.journaldesfemmes.com).
- Hypotension orthostatique
- L’hypotension orthostatique correspond à une diminution de la pression artérielle lors du passage de la position allongée ou assise, à la position debout. Ceci crée souvent une sensation de malaise et peut être pathologique (d’après www.sante-medecine.journaldesfemmes.com).
Pour gérer ce problème, les contrôles antidopage peuvent détecter la présence d’agents masquants et de diurétiques. Une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques n’est pas acceptée si l’urine d’un athlète contient un diurétique et présente une concentration de substance interdite égale ou supérieure au niveau autorisé.